Le centre de chirurgie de l'épaule de l'Hôpital privé de Villeneuve d'Ascq
Le Centre de Chirurgie de l’Épaule (CCE)
Le centre de chirurgie de l’épaule de l’hôpital privé Villeneuve d’Ascq dispose d’un plateau technique conforme aux critères de sécurité les plus exigeants. Il est le lieu d’exercice de chirurgiens spécialisés, rompus aux toutes dernières techniques arthroscopiques. Les docteurs Deladerriere et Parent, les chirurgiens de ce service, mettent à profit les techniques d’analgésie péri-opératoire pour vous proposer une prise en charge en hospitalisation de jour. À la clé, un séjour chirurgical bref et confortable.
Les interventions du CCE
La cupule de resurfaçage
La cupule de resurfaçage permet de restaurer l’anatomie de l’extrémité supérieure de l’humérus. Facile à poser, elle accorde une reprise chirurgicale plus simple grâce à la conservation du stock osseux. La récupération s’en trouve accélérée. La cupule de resurfaçage est proposée en cas d’omarthrose centrée ou d’ostéonécrose chez le patient jeune ou chez le jeune sénior.
La prothèse totale inversée
La pose de prothèse totale inversée s'adresse aux patients âgés souffrant d’omarthrose excentrée. Les causes de celle-ci peuvent être :
- une rupture irréparable de la coiffe des rotateurs,
- une rupture irréparable de la coiffe avec rupture du long biceps,
- une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus (3 ou 4 fragments).
L’implantation d’une prothèse totale inversée est par ailleurs quasi-systématique après 70-75 ans, car les risques de glénoïdite (inflammation osseuse de la cavité glénoïde de l'omoplate) et de rupture secondaire de la coiffe sont augmentés.
La prothèse totale inversée se révèle très efficace sur les douleurs. Elle permet une récupération rapide avec kinésithérapie immédiate. Fonctionnant uniquement avec le deltoïde, elle offre enfin des mobilités satisfaisantes.
La réparation de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie en ambulatoire
Quand est-il nécessaire d’opérer ?
L’opération d’une rupture de coiffe n’est pas systématique. Elle dépend de critères anatomiques (coiffe techniquement réparable ou non, rupture transfixiante ou non) observés notamment grâce à un diagnostic lésionnel précis (type Arthroscanner ou Arthro IRM). Ce dernier permet d’évaluer la taille de la rupture, la rétraction tendineuse et l’infiltration graisseuse. D’autres critères, liés au patient sont également pris en compte : âge, douleur, activité professionnelle, motivation pour la rééducation post-opératoire, antécédents...
En cas d’opération, il est inutile de lancer le processus trop tôt. Une phase de rééducation peut être mise en place préalablement. Exception : une rupture de coiffe traumatique (donc récente) chez un patient âgé de moins de 60 ans nécessite une opération en urgence.
Une prise en charge en ambulatoire optimale
L’hôpital privé Villeneuve d’Ascq réunit toutes les conditions pour optimiser votre prise en charge en chirurgie ambulatoire. La chirurgie de l'épaule nécessitant une anesthésie locorégionale, un cathéter est mis en place pour 48 h lors d'une échographie pré-opératoire. Pour votre confort, l'intervention est ensuite pratiquée sous anesthésie générale.
Les avantages de ce dispositif :
- l'intensité de l'anesthésie générale est diminuée,
- la prise d'antithrombine et ses éventuelles complications sont diminuées,
- la durée de l'hospitalisation est réduite : l'intervention peut être réalisée en ambulatoire,
- la douleur est gérée en hospitalisation à domicile pendant 48 heures, puis relais par antithrombine et anti-inflammatoires non stéroïdiens.
[ATTENTION : DANS LE PARAGRAPHE SOURCE, IL ETAIT QUESTION D'"AT POST OP". DANS TOUT LE PARAGRAPHE "UNE PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE OPTIMALE", NOUS AVONS SUPPOSE QU'IL FALLAIT REMPLACER "AT" PAR ANTITHROMBINE.]
La rééducation
Toute chirurgie réparatrice de la coiffe nécessite une rééducation avec une attelle Dujarrier maintenue pendant 3 à 4 semaines. La rééducation a lieu en ville dans la plupart des cas, à raison de 5 séances par semaine après la période d’immobilisation. Elle se déroule en deux phases : une phase de cicatrisation, et une phase de récupération des mobilités. Dans la première phase, le Dujarrier est maintenu jours et nuits jusqu’à la 3e semaine, avant un retrait progressif entre la 4e et la 6e semaine. Les mouvements opérés sont pendulaires afin de récupérer des amplitudes passives satisfaisantes. Dans la seconde phase, le travail actif aidé et l’auto-rééducation s’installent entre la 7e semaine et le 3e mois de rééducation. À partir du 4e mois débute enfin le renforcement musculaire (si nécessaire).
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